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Persi Diaconis


Persi Diaconis (né le 31 janvier 1945) est un mathématicien États-unien qui fut auparavant magicien professionnel. Il est professeur de mathématiques et de statistiques à l'université Stanford. Il est particulièrement connu pour ses travaux sur des problèmes aléatoires, comme le battage de cartes.

il est l'inventeur du tour Linking Finger Ring effect, produit par Richard Himber connu sous le nom de "Himber Ring." Il a aussi inventé : Persi’s Collectors, The Red-Black Location( Harry Lorraine Roberto Giobbi - Card College Volume 1).

Il est présent dans la vidéo Dai Vernon’s The Spirit Of Magic

Il quitte son domicile familial à 14 ans pour suivre le légendaire prestidigitateur Dai Vernon, abandonne l'école, tout en se promettant d'y revenir afin d'acquérir les mathématiques nécessaires à la compréhension du livre, le célèbre traité de William Feller An Introduction to Probability Theory and Its Applications. Il retourne étudier au City College of New York qui le diplôme en 1971, puis s'engage dans une thèse à Harvard sous la direction de Frederick Mosteller, thèse qu'il soutient en 1974. Il obtient le prix Rollo Davidson en 1982.
Diaconis acquit sa notoriété lorsqu'il fut lauréat du Prix MacArthur en 1982, puis à nouveau en 1992, après la publication (avec Dave Bayer) de l'article intitulé « Trailing the Dovetail Shuffle to Its Lair »" qui établit de manière rigoureuse le nombre de fois que l'on doit couper un jeu de cartes pour que celui-ci soit parfaitement aléatoirement mélangé, au sens de la distance de la variation totale. Diaconis est souvent cité par la proposition simplifiée qui établit qu'il faut couper sept fois un jeu de cartes pour le mélanger. Plus précisément, Diaconis établit qu'il faut couper 5 fois un jeu de 52 cartes pour que la distance en variation totale tombe en dessous de 1, et 7 fois pour qu'elle tombe en dessous de 0.5, après quoi elle est divisée par deux à chaque coupe supplémentaire.
Diaconis a aussi collaboré à différents travaux en rapport avec des problèmes de mélanges de cartes, ou plus généralement d'autres problèmes en probabilités.
Récemment, certains auteurs ont argumentés que la distance employée était trop exigeante, et qu'il suffit de couper 6 fois pour un bon mélange (Trefethen et. al., 2000).Diaconis et des collaborateurs ont aussi publié des articles montrant que (avec leur mesure) il suffit de 4 coupes pour mélanger un jeu de blackjack.



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